Collectif Vietnam-Dioxine

07-06-2007 à 14:43:30
Un site à consulter:
http://www.vietnam-dioxine.org/


--Message édité par le 25-07-07 à 13:53:44--
"J’étais furieux de n’avoir pas de souliers ; alors j’ai rencontré un homme qui n’avait pas de pieds, et je me suis trouvé content de mon sort. " - Mong-Tseu

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06-06-2007 à 17:59:25
Témoignage :

Le cœur d’une mère


La mère de Ngoc Anh et de Tuân Anh

[18-05-2005] Je me suis mariée en décembre 1968 au moment où les Américains cessaient plus ou moins de bombarder le Nord Vietnam. Je me croyais une femme heureuse, mon époux et moi étions de la même promotion de la Faculté de Biologie et de Chimie de l’Université de Hanoi et nous étions amoureux l’un de l’autre. Notre mariage fut célébré juste après la Fac. A cette époque-là, le Vietnam était divisé en deux et mon bonheur était aussi fragile qu’une toile d'araignée. Deux mois après notre union, mon époux fut mobilisé et muté dans une zone libre à Tây Ninh, au service de la Commission Médicale Populaire. Là-bas, une grande quantité d’agent orange avait été déversée pour détruire la végétation.

Durant toutes ces années de séparation, je travaillais consciencieusement dans l’espoir de retrouver mon époux à la fin de la guerre. Je rêvais souvent d’être dans le bonheur de le retrouver et de partager avec lui les bonnes choses de la vie, puis d’avoir de jolis enfants et de les élever …. J’étais persuadée que nous serions heureux tous les deux jusqu’à la fin de notre existence malgré les difficultés quotidiennes.

Six mois après la réunification du Vietnam, mon époux fut de retour. C’était avec une joie immense que nous nous retrouvâmes. En février 1977, 8 ans après notre mariage, je mis au monde une petite fille, Ngoc Anh.

Mais j’ignorais que l’arrivée de ma petite fille allait être le début d’une vie remplie de malheur et de douleurs. D’abord, je me rendis compte que les yeux de ma fille ne réagissaient pas à la lumière. Puis, au fil des mois, je pouvais constater qu’elle ne progressait pas normalement comme les autres bébés. A 18 mois, elle ne pouvait pas se tenir debout toute seule. Les années passées, tout en grandissant physiquement elle restait mentalement comme un enfant de 3 ans et n’arrivait pas à marcher. J’essayais par tous les moyens de lui apprendre à parler, mais elle arrivait à bégayer seulement quelques mots et sa mémoire ne dépassait pas celle d’un enfant de 3 ans.

Pendant son enfance, Ngoc Anh soufrait d’une légère convulsion chaque fois qu’elle avait de la fièvre. Mais cela s’aggravait avec le temps et les crises d’épilepsie étaient de plus en plus fréquente chez elle la nuit, ce qui m’obligeait d’être à son chevet et de veiller sur son sommeil. A partir de sa 15e année, j’étais obligée de lui donner des neuroleptiques. Aujourd’hui, à 25 ans, elle est plus grande que moi, mais son état nécessite constamment un soin attentif, pour ses repas ainsi que pour son hygiène individuelle, pourtant elle a ses règles depuis sa puberté comme n’importe quelle jeune fille.

En 1981, lorsque Ngoc Anh avait 4 ans, je mis au monde un petit garçon que nous appelâmes Tuân Anh. Heureusement, il se développait normalement. Néanmoins, je devais continuer à travailler pour gagner ma vie tout en m’occupant en même temps de mes deux enfants dont l’aînée ne pouvait rien faire, c’était très dur !

Mon époux, de son côté, avait honte d’avoir une fille handicapée, il ne parlait jamais de Ngoc Anh comme si elle n’avait jamais existé. Quant à moi, je faisais de mon mieux pour assumer toutes les tâches dans notre foyer pour que mon mari puisse se consacrer entièrement à sa carrière professionnelle. Ma fille me donnait sans cesse des soucis, mais cela ne m’empêchait pas de l’aimer et de lui donner de ma tendresse, car elle était tout de même de mon sang.

Le pire m’arriva en 1991, lorsque mon époux devint un grand diplômé et commença à obtenir des promotions importantes, son revenu était nettement amélioré et nous ne devions plus nous inquiéter pour des questions financières, mais il tomba amoureux d’une autre femme. Il rentrait très tard le soir, sa présence parmi nous se faisait de plus en plus rare, puis il finit par me dire qu’il voulait divorcer pour aller chercher un autre bonheur ( !) . Cela me brisa le cœur, c’était la dernière chose que je pouvais imaginer, j’eus l’impression que tout s’assombrissait autour de moi ! Mais je m’efforçai de me calmer et de le convaincre de rester avec nous. Je lui rappelais que je l’avais attendu pendant de longues années de guerre, que j’avais sacrifié toute ma jeunesse pour lui et surtout que je lui étais restée toujours fidèle. Maintenant que nous avions deux enfants, il était le seul appui pour nous trois ; notre fils avait seulement 9 ans, à cet âge il avait besoin d’un père pour suivre son exemple. Je le suppliai de rester avec nous jusqu’à ce que notre fils atteignît sa majorité.

Cependant, j’avais vite compris qu’il n’y avait plus aucun espoir de le garder, car son cœur n’était plus avec nous. Ma belle-mère qui m’avait toujours défendue, me tourna le dos également. D’après elle, il n’y avait jamais eu de personne handicapée dans sa famille et elle déduisit ainsi que j’avais sans doute été une mauvaise personne dans ma vie antérieure pour avoir une fille pareille. J’étais tellement seule ! Pendant un an, depuis que mon époux avait parlé du divorce, j’avais perdu 5 kilos.

J’avais beaucoup réfléchi à tout cela et j’aimais mes enfants de plus en plus, sans aucune limite. J’étais consciente que je devais être forte pour m’occuper d’eux, car s’il m’arrivait quelque chose, il n’y avait personne pour veiller sur eux. J’ai donc fini par accepter le divorce pour que mon époux puisse se remarier.

Et nous voilà donc tous les trois. Je travaillais dur pour m’assurer que mes enfants ne manquent de rien. Je tenais à montrer à mon petit garçon que je l’ aimais énormément et qu’il pouvait toujours compter sur moi. Cependant, ce n’était pas simple d’assumer le rôle d’une mère et de remplacer un père en même temps.

En 1992, ma famille et mes amis me conseillèrent de placer Ngoc Anh au Centre Hoa Binh, nouvel établissement réservé aux enfants qui étaient victimes de la dioxine. Cela me donna un espoir qu’après une période de soins, elle pourrait marcher et que je ne devrais plus la porter pour l’emmener à la salle de bain ou aux toilettes - car elle était plus grande et plus lourde que moi. Malheureusement, comme elle était à la fois aveugle et oligophrène, la directrice du Centre refusa de la prendre et elle me suggéra de la placer à l’Ecole Nguyen Dinh Chiêu, réservé aux enfants non-voyants. Cette dernière la refusa également puisqu’elle ne pouvait pas marcher d’autant plus qu’elle était oligophrène. A ce moment là, j’avais envie de crier : « Mon Dieu, il n’y a pas un seul organisme humanitaire dans ce monde qui veut s’occuper de ma fille ? »

Je continuais donc de m’occuper de Ngoc Anh toute la journée et cessais de penser à la possibilité de la soigner. Parfois, quand elle avait des convulsions ou une crise d’épilepsie la nuit, je veillais sur elle toute la nuit et j’étais fâchée contre moi-même car je me sentais incompétente.

Il me fallut attendre jusqu'en 1997, lorsque Ngoc Anh avait 20 ans, pour toucher des allocations d’un montant de 84.000 dôngs (6,4 €) par mois. A partir de 2001, elle était classée parmi les malades mentaux et bénéficiait des médicaments gratuits, ce qui était un véritable soulagement financier pour moi.

Quant à Tuân Anh, mon fils, il était très gentil avec moi et travaillait bien à l’école pour me faire plaisir. Après son bac, il passa un certain nombre de concours et fut admis à la Faculté d'Économie et à la Faculté de Médecine. Tout le monde lui conseilla de choisir la Faculté d'Économie car en ce moment, l’économie de marché se développait, après 4 ans d’études dans cette faculté, il pourrait trouver facilement un bon travail et avoir un bon salaire, alors que pour la médecine il lui faudrait au moins 6 années d’études. Malgré tout, il voulait absolument apprendre la médecine, avec l’espoir de pouvoir plus tard soigner sa sœur handicapée et prendre soin de sa mère pendant ses grands âges.

Je suis très heureuse d’avoir un fils comme lui qui est pour moi un grand soutien moral. Quand il était petit, il allait à l’école le matin, l’après-midi il travaillait ses leçons et faisait ses devoirs à la maison tout en veillant sur sa sœur, pendant que j’étais au travail. Aujourd’hui, il est en 4e année de médecine, je me sens un peu mieux, car j’ai à mes côtés un fils qui est prêt à partager mes joies et mes chagrins.

Je suis habituée à la vie dure avec une fille handicapée. Le problème est que maintenant, à 60 ans et retraitée, ma santé se dégrade et je souffre d’une néphrolithiase. Je m’inquiète énormément pour ma pauvre Ngoc Anh, si jamais un jour je n’ai plus de force ou ne suis plus là, qui s’occupera d’elle ? Ainsi, j’ai décidé de prendre une assurance vie au plus bas prix, malgré mes maigres ressources, cela l’aidera à vivre quand arrivera ma fin et ainsi lui évitera de devenir un fardeau pour son frère.

J’ai toujours essayé d’être positive dans la vie et contente de mon sort, de mes conditions pour ne pas voir tout en noir. Autour de moi, il y a mes frères et sœurs, mes amis, sans oublier des correspondants lointains qui m’ont donné sans cesse du réconfort et du courage. Je suis très reconnaissante envers ces braves cœurs.

lien :
http://vned.free.fr/actualites.php?r=2
07-06-2007 à 14:43:30
Trente ans après la fin de la guerre du Viêt Nam, l'agent orange fait toujours des victimes

Trente ans ont passé. La guerre du Viêt Nam est aujourd'hui bel et bien terminée. Et lentement, derrière les publicités lumineuses géantes qui égaillent les centres-villes, les magasins où s'exposent télévisions à écran plat et voitures de luxe ou l'opulence alimentaire qui tranche avec la misère d'antan, elle se fait même doucement oublier. Ou presque, répondent aujourd'hui les quelque deux millions de victimes des armes chimiques américaines qui, après des années à souffrir en silence, ont désormais la ferme intention de se faire entendre.

Ho Chi Minh-Ville (Viêt Nam) -- L'événement n'est pas passé inaperçu. Du nord au sud du Viêt Nam, le gratin politique, artistique et humanitaire était au rendez-vous jeudi soir dernier. À la première chaîne de la télévision d'État (VTV1). En discours, en musique et en reportages. Pour une bonne cause: le grand happening médiatique de la semaine nationale des victimes de l'agent orange, un puissant défoliant tristement associé aux opérations militaires pendant la guerre du Viêt Nam.

Avec ses artistes traditionnels chantant la beauté du pays et l'amour de la patrie, ses enfants en costumes jaunes dansant tout sourire, mais aussi son défilé moins joyeux d'anciens combattants amaigris et d'adolescents aux membres atrophiés, l'émission, présentée en direct des trois principales villes du pays -- Ho Chi Minh-Ville, Ha Noi et Dan Ang --, avait tout pour attirer un vaste auditoire devant les téléviseurs. Et envoyer également un message clair: plus de 32 ans après le départ des troupes américaines du Sud Viêt Nam, les armes chimiques massivement utilisées lors du conflit frappent encore et toujours.

Dans les villes et les campagnes, le phénomène est d'ailleurs facilement palpable au détour des rencontres fréquentes avec des aveugles, des gens sans bras, sans jambes ou au corps tordu vendant ici des billets de loterie et aiguisant là couteaux et scies installés sur des ersatz de fauteuils roulants.

«C'est un drame», lance Tran Huu Quang, vice-directeur du Centre Thien Phuoc dans la banlieue nord de la métropole vietnamienne où ses victimes sans avenir et sans mobilité échouent pour trouver un soutien quotidien. «On a beau essayer d'oublier la guerre, elle finit toujours par nous rattraper.»

À grands coups d'herbicide

Entre 1961 et 1971, pas moins de 72 millions de litres de défoliant ont été déversés dans le centre et le sud du pays par les forces armées américaines. De ce nombre astronomique, 61 % était de l'agent orange, un puissant herbicide baptisé ainsi en raison de la couleur des tonneaux utilisés à l'époque pour le stocker.

Derrière ce pilonnage, un objectif: détruire toute végétation afin d'affamer les troupes nord-vietnamiennes, mais aussi les priver au passage des caches végétales nombreuses et désastreuses pour les GI dans la jungle du Viêt Nam.

La plus grande guerre écologique de l'histoire de l'humanité, comme plusieurs l'ont qualifiée, autorisée en 1961 par le président John F. Kennedy, n'a pas vraiment été efficace. Contrairement toutefois à ses effets secondaires dont le Viêt Nam, en cours de modernisation, aimerait bien se passer. En vain.

C'est que la dioxine contenue dans ce cocktail délétère -- cette même dioxine d'ailleurs qui serait à l'origine de l'empoisonnement de l'actuel président de l'Ukraine Viktor Iouchtchenko -- est tenace. Principalement sur les terres entourant les anciennes bases militaires américaines, dans le Delta du Mékong, mais aussi aux abords de la fameuse piste Ho Chi Minh utilisée en temps de guerre par la guérilla du nord pour ravitailler les troupes au sud et cible de choix des bombardiers américains.

«Cet endroit est désormais l'un des plus contaminés au monde», souligne Suel Jones, un vétéran américain revenu au Viêt Nam il y a 10 ans où il oeuvre désormais, le coeur en paix, avoue-t-il, pour un organisme, Vietnam Friendship Village, venant en aide aux populations qu'il a à une autre époque malmenées. «Le hic, c'est que pendant la guerre personne ne vivait là. Mais aujourd'hui, il y a des villages et des fermes. Et c'est plutôt problématique.»

La formule relève de l'euphémisme. Car si l'agent orange a démontré ses effets destructeurs sur les végétaux, il est aussi depuis belle lurette associé à une multitude de troubles de la santé en affectant notamment les fonctions reproductrices, immunitaires et hormonales des personnes qui s'y exposent. Un «détail» en temps de guerre à l'origine toutefois de la mort prématurée de plusieurs combattants -- des deux côtés de la clôture d'ailleurs -- et pour lequel la descendance directe venue au monde avec des difformités paie encore le prix. Tout comme d'ailleurs les Vietnamiens n'ayant pas connu cette guerre qui vivent dans ces zones hautement toxiques.

Un écosystème perturbé

Les chiffres de la pollution sont sans équivoque. Les canards élevés dans la région de Biên Hoà, au nord-est de Ho Chi Minh-Ville, le «ground zero» de la guerre chimique américaine comme on l'appelle parfois ici, ont dévoilé en 2003 une teneur en dioxine de 300 fois supérieure au taux normalement acceptable pour des autorités sanitaires occidentales, selon une étude réalisée par Arnold Schecter de l'École de Santé publique de l'Université du Texas. Idem pour les poissons et pour plusieurs légumes largement consommés par les habitants du coin chez qui la présence de la dioxine se fait du même coup sentir dans le sang et dans le lait maternel.

Et cette contamination est malheureusement là pour longtemps. Plusieurs dizaines d'années encore, estime la firme canadienne Hatfield de Vancouver chargée la même année de cartographier les nombreux sites touchés par les actions militaires américaines. «Pour en venir à bout, résume Suel Jones, il faudrait gratter trois mètres de terre partout dans les zones touchées, la brûler à haute température pendant des heures avant de la remettre en place avec une poignée de nutriments pour lui redonner la vie. Ce qui pourrait coûter des millions de milliards de dollars et ce qui est également totalement utopique.»

Les Vietnamiens le savent aussi, mais n'en demeurent pas moins en attente d'une aide technique pour enrayer la pollution, d'une aide financière pour ses deux millions de victimes et d'un semblant de compassion des États-Unis, ennemi militaire d'hier devenu l'ami commercial d'aujourd'hui, qui tarde toutefois à réagir. «C'est totalement ridicule, commente l'ancien soldat américain. Les autorités américaines reconnaissent aux vétérans du Viêt Nam 41 cancers, des maladies respiratoires et des troubles génétiques associés à l'exposition à l'agent orange. Mais, paradoxalement, ils ne reconnaissent pas ces mêmes troubles pour les Vietnamiens.»

Recours collectif

Aux prises avec les conséquences sociales graves de cette guerre chimique, le Viêt Nam, qui désormais se sort avec brio de plusieurs années de misère et d'isolationnisme, a décidé au début de l'an dernier de passer à l'offensive. Comment? En traînant devant les tribunaux américains les fabricants des produits chimiques à l'origine de ce désastre -- la loi américaine interdisant en effet de poursuivre le gouvernement pour tous désagréments induits par des opérations militaires. La poursuite en recours collectif intentée par l'Association vietnamienne des victimes de l'agent orange/dioxine, un organisme non gouvernemental, vise plus d'une trentaine d'industriels de la pétrochimie dont Ultramar Diamond Shamrock, Dow Chemical et Monsanto.

Présentée devant la Cour fédérale du district de Brooklyn dans l'État de New York, la cause devrait être entendue par le juge Jack B. Weinstein le 28 février prochain. Et le Viêt Nam au grand complet promet d'être suspendu à ses lèvres...

«Cette victoire en cours est très importante pour nous», dit Tran Huu Quang tout en promenant son regard sur une affiche accrochée au mur de son bureau indiquant, drapeau canadien à l'appui, que le Consulat général du Canada à Ho Chi Minh-Ville a fait don à son centre d'hébergement de 1300 $ en novembre dernier. «Chaque jour, les organismes caritatifs voient arriver plusieurs dizaines de nouveaux cas provenant tous des régions contaminées. La plupart sont des cas lourds qui demandent beaucoup de soin et surtout une présence constante. Et nous avons besoin de plus d'argent pour les soutenir, mais aussi pour ceux qui ont le potentiel pour retourner vivre dans leur famille.»

En mai 1984, faisant face à une poursuite identique intentée par des anciens combattants américains, les mêmes compagnies mises sur la sellette ont accepté un règlement à l'amiable en versant 180 millions de dollars dans un fonds d'indemnisation pour les vétérans du Viêt Nam. 40 000 personnes en ont profité, repartant avec leur troubles irrémédiables de santé et des chèques variant de 300 à 13 000 dollars, selon l'importance de l'impact de l'agent orange sur leur vie. «Mais c'étaient des Américains, dit Suel Jones. Si j'avais à parier sur l'issue du procès, je dirais que les Vietnamiens ne vont malheureusement pas recevoir un cent. Mais, par contre, ils vont sans doute remporter beaucoup en alertant l'opinion publique internationale sur un phénomène dont on parle trop peu en Occident.»

***

Ce reportage a été réalisé en partie avec le soutien de l'Agence canadienne de développement international (ACDI).


"J’étais furieux de n’avoir pas de souliers ; alors j’ai rencontré un homme qui n’avait pas de pieds, et je me suis trouvé content de mon sort. " - Mong-Tseu

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